méditation du lundi 23 mars

par le père Arnaud Brelot 

covid-jesus

photo prise sur Aleteia : Une image émouvante de Jésus soutenant dans ses bras l’humanité malade et souffrante, un masque de protection contre l’épidémie sur la bouche, et couverte de drapeaux de différents pays,  Accueillir, accompagner, aimer… telle est la symbolique de cette image de ce Christ au stéthoscope partagée sur les réseaux sociaux. Elle invite à prendre le temps – imposé et retrouvé à la fois – de contempler, méditer et de prier. Une fois de plus, le Christ est là.

Evangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.
Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond :
« Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi), que la fièvre l’a quitté. »  Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit :« Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.

quel étrange dialogue entre ce fonctionnaire royal et Jésus.

D’un côté un fonctionnaire royal qui craint de voir mourir son fils, de l’autre Jésus non reconnu comme prophète dans son pays natal.

D’un côté un père qui vient supplier Jésus de guérir son fils. De l’autre Jésus, le « Fils » excédé de la course aux prodiges des hommes.

D’un côté le cri du cœur d’un père angoissé à l’idée que son fils puisse mourir: « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure !  » de l’autre la parole d’autorité de Jésus : « Va, ton fils est vivant. »

Toujours Jésus se laisse toucher par le cri des hommes, par le cris des pères et des mères que la possible mort de leur enfant vrille de douleur.

Combien dans les jours où nous sommes poussent ce même cri à destination du ciel, pour un frère, une mère, un ami, une grand-mère, un voisin âgé, un jeune que la maladie et peut être le covid 19 agresse jusqu’à mettre en péril sa vie.

mais Jésus nous demande d’oser plus que de demander la guérison, il nous exhorte à demander le salut. L’acte de foi que nous pouvons faire, que nous devons faire envers Lui, permet de viser, au-delà de ce monde qui passe et où l’on meurt, la vie éternelle avec lui, le Salut est bien plus que la guérison, car il concerne la personne toute entière quand la guérison ne concerne que son corps ou son psychisme.

parce qu’il a cru  à la parole que Jésus lui avait dite, le fonctionnaire royal a pu aussi accueillir le salut, non seulement pour son fils mais pour toute sa famille. Comme l’écrit st Jean : Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.

Aujourd’hui nos actes de foi en Jésus qui nous sauve peuvent aussi apporter le Salut  à toute la famille humaine. Alors redisons ensemble notre foi pour le salut du monde : 

Je crois en un seul Dieu,
le Père Tout-Puissant,
Créateur du ciel et de la terre
de l’univers visible et invisible.
Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ
le Fils unique de Dieu,
né du Père avant tous les siècles
Il est Dieu, né de Dieu,
Lumière, né de la Lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu,
engendré, non pas créé,
de même nature que le Père,
et par Lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
Il descendit du ciel ;
par l’Esprit Saint,
Il a pris chair de la Vierge Marie,
et S’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,
Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour,
conformément aux Écritures,
et Il monta au ciel ;
Il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire,
pour juger les vivants et les morts ;
et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint,
qui est Seigneur et qui donne la vie ;
Il procède du Père et du Fils ;
avec le Père et le Fils,
Il reçoit même adoration et même gloire ;
Il a parlé par les prophètes.
Je crois en l’Église,
une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême
pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts,
et la vie du monde à venir.
Amen.