Prière mariale à la chapelle de Lavigny

Ce dimanche 20 septembre, comme chaque troisième dimanche du mois de septembre des
paroissiens de saint Martin des Vignes et des Coteaux de Seille se sont donnés rendez-vous à la chapelle Notre Dame de La Salette sur les hauteurs du village de Lavigny. Il s’agissait pour eux d’honorer de leurs prières et de leurs chants la Vierge Marie sous le vocable de Notre Dame de La Salette. Après les salutations et le chant, la relation des apparitions de la Vierge Marie a été lue. En voilà le texte :

« Le 19 septembre 1846, dans les Alpes, en haut du village de la Salette, deux petits bergers d’un peu moins
de 15 ans, petits bergers loués pour quelques semaines ou quelques jours et qui ne se connaissent que depuis
la veille, Mélanie CALNOT et Maximin GIRAUD , amènent leurs troupeaux à une petite source. D’autres bergers les rejoignent, c’est midi, ils mangent du pain et une tomate sèche puis font la sieste.

Lorsqu’ils s’éveillent vers 15 h, ils sont seuls et leurs bêtes se sont éloignées ; ils partent donc à leur recherche.
Et c’est là, qu’au creux d’une combe où coulait jadis une source, ils aperçoivent une grande clarté. Ils s’en
approchent et voient une belle dame assise, la tête entre les mains, les coudes sur les genoux. Elle est en pleurs… elle est coiffée comme les femmes du pays, porte une robe blanche, un tablier jaune et … une guirlande de roses entourent ses pieds et sa tête. Une grande croix avec le Christ et les instruments de sa passion sur la poitrine.
Elle les invite à s’approcher, fait quelques pas vers eux et c’est alors qu’elle se met à leur parler en français puis en patois (les enfants ne parlant que ce dialecte). Elle leur demande de bien prier chaque jour et révèle à chacun un secret avec interdiction de le dévoiler. Elle reproche l’impiété du peuple (on ne va plus à la messe ; on travaille le dimanche). Elle ne pourra retenir longtemps la main de son fils. Elle annonce de mauvaises
récoltes, une famine prochaine (maladie des pommes de terre).
Ensuite, Elle s’éloigne de quelques pas s’élève dans le ciel et disparaît doucement…le soir, les enfants racontent à leur maître respectif ce qu’ils ont vu : on les croit « c’est la Sainte Vierge ! » et le lendemain dimanche, ils le confient au prêtre de la Salette qui, en pleurs l’annonce dans son prône.
Prêtres et autorités civiles interrogent les enfants durant plusieurs mois. L’évêque de Grenoble, Mgr Philibert de Bruillaud ouvre une enquête canonique et le 19 septembre 1851 reconnait l’apparition comme
authentique et un an après le 1 er mai 1852 est décidée la construction d’un sanctuaire à 1800m.

En 1855 une seconde enquête confirme l’apparition.
Mélanie est décédée en décembre 1904 en Italie (Altamura)
Maximin repose au cimetière de corps et son cœur dans la basilique. Il est mort assez jeune en mars 1875. Les premiers pèlerinages s’effectuaient à dos de mulets par des sentiers escarpés. »
Ayant poursuivi par la récitation d’une dizaine de chapelet nous avons fait monter cette
prière vers Marie. Je vous la partage et vous invite à la faire vôtre :
O Marie, mère de l’amour, nous voici devant toi avec nos joies Nos désirs d’aimer et d’être aimés.
Nous voici avec le poids des jours, avec nos misères, nos violences et nos guerres, Mais l’amour est plus fort que tout : nous croyons qu’il existe encore, car l’amour vient de Dieu. Nous t’en prions : que nos maisons soient habitées, de simples gestes de fraternité et de bonté, de confiance, de bienveillance et de générosité ! Que les familles et les nations s’ouvrent au partage, au pardon et à la réconciliation. Mère de l’amour, intercède pour la famille humaine, soutiens les efforts de ceux qui travaillent pour la justice et la paix. Accordes-nous la grâce d’être fidèles à l’évangile et porter du fruit qui demeure. Amen, Alléluia ! Notre Dame de la Salette, priez pour nous.