par le père Jean VILLET

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc : En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »
« Jérusalem, si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix »
Jésus monte à Jérusalem. Là, Jésus n’est pas accueilli par la foule des habitants de Jérusalem; il est reçu par la foule des disciples c’est-à-dire ceux qui croient en lui. Cette foule remplie de joie acclame Jésus, le Messie-Roi : il apporte aux hommes la paix, ce don divin que Jérusalem va refuser.
Alors Jésus pleure sur la ville de Jérusalem. Jésus pleure d’impuissance devant l’incrédulité de son peuple à son égard, alors qu’il vient en Roi de paix, supprimant la barrière entre juifs et païens.
La venue du Christ sur notre terre constitue une nouveauté radicale et décisive à accueillir dans la foi. Lorsque Jésus annonce la Bonne Nouvelle en paroles et en actes, lorsqu’il entre dans Jérusalem, acclamé par ses disciples, c’est Dieu lui-même qui visite son peuple pour lui offrir le salut.
Chaque jour, nous sommes appelés à reconnaitre les moments où, jamais sans s’imposer, Dieu vient à notre rencontre. Il frappe à la porte de notre cœur. Ecoutons Dieu dans le silence de la prière, dans la méditation de la Parole de Dieu, la rencontre familiale, dans la visite aux personnes malades, âgées, seules, dans l’entraide, le soutien fraternel. Chaque jour est l’aujourd’hui de Dieu.