retour sur la halte spirituelle paroissiale

par Geneviève Boyer

Samedi saint 2021. A l’espace St Dé, à l’invitation du doyenné de  vivre l’expérience d’un temps spirituel pour mieux se préparer à accueillir la nouveauté de la Résurrection, un groupe s’est réuni le matin (15 personnes), et un autre groupe l’après-midi (12 personnes). Cette halte a été vécue dans une ambiance recueillie et fraternelle avec une alternance de contemplation de l’icône de la descente aux enfers, d’écoute de la Parole, de quelques chants et partages sobres et d’une descente lente, progressive et bienfaisante dans le silence de la prière.

Merci aux sœurs de l’Alliance, et plus particulièrement à sr Marie-Patrick pour leur accueil chaleureux.

l’animation – prédication de Geneviève Boyer a été fort appréciée par les participants, comme le reflète les témoignages ci-dessous.

Des échos de quelques participants à la halte spirituelle du samedi Saint

Invités à une halte spirituelle de trois heures, on se dit que cela va sembler long… Mais non… C’est tout le contraire !

Au travers de chants accompagnés à la guitare, de contemplation d’une icône, de partage dans l’écoute, de silence et de prière, on descend dans les profondeurs de son âme où Dieu nous parle. Il m’a parlé, en tout cas. Merci ! (AR)

Cet après-midi de samedi Saint passé à réfléchir en silence sur notre relation intime avec Jésus a été une façon de prier différente et enrichissante. La réflexion et la méditation sur l’icône représentant la descente aux enfers m’ont fait découvrir ce grand bouleversement  et cette libération attendus depuis toujours. C’est une bonne expérience et une bonne préparation pour fêter le Christ  Ressuscité ! (YN)

Halte spirituelle. Temps de silence. Temps de prière. Moi qui ne m’arrête jamais… Je me suis emparée du temps que le doyenné et Geneviève nous offraient. Temps de Silence, cela ne me semblait pas accessible… et cela a été facile. Je ne sais pas prier, j’ai juste essayé de trouver Sa Présence essentielle. Merci pour Cet ESSENTIEL. (HGL)

Cette matinée du samedi saint a été pour moi forte, pleine de joie. Ce fut un beau moment de partage, un magnifique temps de prière. Jésus, qui est au centre de l’icône, nous rassemble. Il représente beaucoup pour moi. Je sais que si un jour je ne suis pas bien, Jésus sera avec moi, devant moi. Je lui tendrai ma main et il me relèvera. (EK)

Ce samedi saint, belle halte spirituelle qui m’a permis de découvrir de nouveaux signes de la présence du Seigneur, par la gestuelle, l’iconographie, les temps de louange… Puis la méditation par les passages de textes bibliques proposés, les temps de silence, dans un climat de confiance, permettent de vivre ce que le Seigneur a vécu et de tendre la main vers Jésus pour me relever. (MC)

Je ne pensais pas que l’on pouvait tirer autant de choses d’une icône !

Le silence, la prière intériorisée, les chants courts et méditatifs, les passages bibliques proposés m’ont vraiment aidée à être profondément en présence du Seigneur. Ce temps a été pour moi un apprentissage de la méditation car ce n’est pas toujours évident d’aller aussi loin quand on médite seule. (NB)

L’icône a nourri notre méditation et nous a révélé l’Amour de Jésus, bien vivant ! Il nous invite à nous laisser prendre par la main pour nous sortir de nos enfers. Bonne préparation à Pâques pour mieux accueillir Jésus et nous laisser renouveler dans notre vie de tous les jours. (MTP)

Avec l’icône, nous découvrons Jésus ressuscité avec les yeux du cœur. Les passages bibliques m’ont aidée à prier. (AM)

Merci, Seigneur, de nous avoir permis d’expérimenter et de « goûter » à Ta Présence, présence possible, libérante et fortifiante. Cette icône, connue, mais tellement riche, est maintenant encadrée et exposée en bonne place chez moi. Des Paroles qui m’ont rejoint ? « Moi, je marcherai devant toi » Is 45,2, « Ne crains pas » Is 43, 1,  « Je suis » Ex 3, 14 (MB)

La halte spirituelle du samedi Saint m’a permis de discerner un désir profond que j’ai pu mettre au jour en l’exprimant dans  ma prière à Jésus.(MFL)

Cette halte spirituelle m’a assurée que, grâce à Jésus qui nous tient et nous soutient, nous ressuscitons un peu plus. Nous avons la clé ! (CF)

Je n’avais jamais prié aussi longtemps dans le silence ! En ces moments difficiles, cette halte spirituelle m’a donné plus de force de vivre ma foi et beaucoup d’espérance en comptant sur le Seigneur ressuscité qui est toujours là pour venir nous aider. (GC)

Cette halte spirituelle  m’a plongée dans une réalité : Oui le Christ est ressuscité !  Mais c’est chacun de nous que Dieu ressuscite aussi, qu’il  appelle. II attend de nous de prendre conscience de son attente, et finalement de  participer allègrement à cette résurrection! A la lecture d’une icône sur la résurrection, accompagnée de  chant, lecture de la Parole, le silence se fait et nous emmène dans notre intérieur : Il nous interpelle par l’écoute de cette icône, l’écoute de soi, des autres, de l’Esprit présent au milieu de nous ; nous entrons dans la prière… Laissons tout , Allons vers Lui, c’est Lui qui nous enverra vers ceux qui ont besoin de nous. (MBR)

ET SI A VOTRE TOUR VOUS ESSAYIEZ la lecture d’icône?

ANASTASIS

Cette icône a été écrite en 2018 par un diacre belge iconographe, Jacques Bihin. Elle s’inspire de l’école byzantine du 16ième siècle. Le tableau s’intitule « Anastasis », nom grec qui signifie l’action de relever, donc, Résurrection. Ce tableau est aussi appelé « La descente aux enfers ».  Le samedi saint, Jésus, lui qui est dans un tombeau scellé, descend au séjour des morts pour libérer ceux qui y étaient enchaînés. Il va éveiller à la vie ceux qui étaient endormis dans la mort.

Cf Credo : « Je crois en Jésus -Christ…  qui est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers ; le troisième jour est ressuscité des morts… »

Enfers (au pluriel – Hadès dans la mythologie grecque – Shéol en hébreu) est le séjour des morts qui attendent la résurrection, alors que « enfer » (au singulier) signifie lieu de séparation de Dieu par refus de son amour, de sa miséricorde.

Au centre de l’icône, Jésus (les lettres IC XC, à gauche de Jésus, sont les initiales de Jésus Christ). Dans la croix rouge de l’auréole que porte Jésus, les lettres OWN, qui signifient le nom de Dieu, ce nom révélé à Moïse au buisson ardent : « JE SUIS celui qui est». Jésus est dans une mandorle bleue, en forme d’amande, qui symbolise la gloire, la divinité de Jésus qui est, ici, hors du temps et de l’espace.

Jésus se tient sur les portes des enfers qui ont été brisées.

Sur la gauche de l’icône, Adam sortant du tombeau. Au-dessus d’Adam, deux rois d’Israël, David et son fils Salomon, dont les psaumes ont annoncé la résurrection. En haut, deux prophètes : Daniel, qui est sorti vivant de la fosse aux lions et a écrit le cantique des trois enfants que nous chantons à Pâques, et Jean le Baptiste, prophète qui fait le lien entre l’Ancien et le Nouveau Testament, le précurseur qui désigne l’Agneau de Dieu.

Sur la droite de l’icône, Eve. Au-dessus d’Eve, le prophète  Moïse, celui qui conduisit le peuple de Dieu à travers le désert pour fuir l’esclavage et aller vers la terre promise. Il tient les tables de la loi. Au-dessus de Moïse, le fils cadet d’Adam et Eve, Abel, le berger, qui fut tué par son frère jaloux, Caïn. En haut, deux saintes femmes, Sarah, femme d’Abraham, le père des croyants, le père d’une multitude de nations, et Ruth, une ancêtre du roi David, une étrangère qui fut intégrée dans le peuple juif et fut toute tendresse.

•             Invitation à la contemplation de l’icône, à la prière

Me préparer intérieurement à ce temps de prière.

Regarder d’abord les couleurs, formes, lignes, courbes, les objets, les personnages, leurs places et leurs volumes les uns par rapport aux autres… Simplement regarder, les grands ensemble comme les plus petits détails.

Puis repérer ce qui, parmi ce que j’ai observé, retient plus particulièrement mon attention.

Rechercher les complémentarités, oppositions, attitudes, mouvements, dynamiques…

Prendre le temps de me laisser regarder par cette icône. Qu’est-ce qui me rejoint en ce temps pascal ?

Une parole ou une scène biblique monte-t-elle spontanément en moi ?

Qu’est ce que cette icône me dit de Dieu, de Jésus ? Qu’est-ce que cela m’apprend de la relation de Jésus aux hommes et aux femmes ? Et de ma relation personnelle à Jésus et aux autres dans le quotidien de ma vie ?

Qu’est-ce qui monte en moi comme prière (louange, action de grâce, demande, intercession) ? J’en parle avec Jésus, comme un ami parle avec son ami. Terminer par un Notre Père.

SE PRÉPARER AUX FÊTES DES PÂQUES

par le père William GOYARD

 Faire ses Pâques en période troublée

C’est du jamais vu. Cette année nous nous apprêtons à vivre un Triduum Pascal tout à fait particulier. De mémoire d’hommes, une telle situation ne s’est jamais présentée : aucune célébration, aucun regroupement pour suivre en communauté le Christ dans sa mort et sa résurrection. Quelle tristesse ! Mais le plus triste serait que Pâques, fête centrale de notre foi, ne soit pas pleinement célébrée par les chrétiens, même dans la solitude de leur confinement.

L’expression traditionnelle de « faire ses Pâques » révèle bien la nécessité pour tout chrétien d’une démarche personnelle concrète pour s’associer à la mort et à la résurrection du Christ. Comme le demande l’Eglise, pour entrer dans une telle intimité avec le Seigneur et le suivre tout au long des jours saints, il convient de s’y préparer intérieurement, de suivre les célébrations liturgiques du Triduum et de recevoir l’Eucharistie. Mais cette année, nous ne pourrons pas « faire nos Pâques » comme d’habitude, cependant l’Eglise, qui en a vu d’autres au cours des siècles, a prévu dans sa législation de telles situations pour nous permettre de vivre notre foi même dans des situations extrêmes.

Se préparer intérieurement.

Pour vivre pleinement la fête de Pâque, il est nécessaire de s’y préparer, ce que nous avons fait pendant le temps du Carême. Mais l’ultime préparation est de faire disparaître tout ce qui pourrait nous empêcher d’entrer dans cette intimité spirituelle avec notre Sauveur qui est mort pour nous et qui veut nous associer à sa Pâques. Pour obtenir le pardon des péchés, le canon 960 du Code de Droit Canonique précise bien que la seule manière, le mode ordinaire, est la confession individuelle. Cependant le même canon envisage des modes extraordinaires en cas d’impossibilité sérieuse de se confesser individuellement. C’est ce qu’a rappelé le Pape François dans son homélie du 20 mars dernier lors de la messe célébrée à la maison Sainte Marthe. Le Souverain Pontife a reconnu que la situation actuelle constituait un empêchement légitime de se confesser de manière ordinaire. Par conséquent, la manière extraordinaire peut être envisagée. Les modalités sont différentes. La rencontre avec un prêtre étant impossible, et le téléphone et internet ne pouvant absolument pas être utilisés, il revient au fidèle de vivre seul en présence de Dieu les trois étapes du sacrement de pénitence telles que les précise le canon 959 du C.D.C (aveu des péchés, contrition, ferme résolution de s’amender). Comme en cas d’absolutions collectives autorisées dans certaines situations particulières prévues par le canon 961, le pénitent a l’obligation, dès qu’il en aura la possibilité, de confesser à un prêtre les péchés graves pour lesquels il demande pardon sans pouvoir les confesser individuellement dans l’immédiat. Ce qui ne veut pas dire que ces péchés ne sont pas immédiatement pardonnés, mais ils devront être avoués ultérieurement à un confesseur dès que la situation redeviendra normale, pour que celui-ci puisse l’aider à assurer sa fidélité au Seigneur.

Concrètement, il convient de prendre personnellement un temps pour procéder à cet exercice. Il est nécessaire de se mettre en présence de Dieu, réciter le je confesse à Dieu, écouter sa Parole dans un passage de l’Ecriture (cf. annexe n°1), procéder à un examen de conscience (cf. annexe n°2), énumérer ses fautes (et se souvenir des péchés graves pour les confesser individuellement ultérieurement). Puis, il convient de regretter son péché et affirmer sa volonté de s’amender par l’acte de contrition (cf. annexe n°3). Enfin il faut prendre un temps de recueillement et d’action de grâce pour le pardon reçu de Dieu et terminer par la prière du Notre Père.

Suivre le Christ dans sa mort et sa résurrection

Les différentes liturgies de la Semaine Sainte nous aident à vivre en Eglise, les derniers instants du Christ. Nous le suivons, ainsi nous revivons avec lui son offrande au Père pour nous offrir à sa suite, avec lui, afin de prendre part à sa résurrection au matin de Pâques. Malgré l’impossibilité de tout rassemblement et de vivre ce temps en communauté, nous sommes invités à utiliser tous les moyens qui nous sont proposés pour vivre le mieux possible cette marche à la suite du Sauveur. Que ce soit à l’aide d’un simple livre de messe ou des revues telles que Prions en Eglise, Magnificat ou autres. Que ce soit par internet sur les nombreux sites qui nous sont proposés, par la radio ou encore par le moyen de la télévision, KTO ou le Jour du Seigneur (pour la messe de Pâques), chacun trouvera l’outil nécessaire pour s’associer à la liturgie de l’Eglise et vivre cette proximité avec le Christ pendant les jours saints. La mémoire de la Cène de jeudi soir, le Chemin de Croix et l’Office de la Croix de vendredi, la grande liturgie de la Veillée Pascale et enfin la messe de la Résurrection du matin de Pâques sont les étapes de ce chemin que nous allons parcourir avec le Christ.

De l’union à la communion…

L’Eglise  demande à tous les fidèles de recevoir l’Eucharistie au moins une fois par an de préférence à Pâques (canon 920). C’est pour signifier pleinement notre union au Ressuscité, que nous avons suivi dans sa mort et sa résurrection et que nous recevons dans l’Eucharistie, que l’Eglise préconise cette démarche. Cependant cette exigence de communion sacramentelle, elle aussi, se révèle impossible dans ce temps de confinement. Dans une telle situation, l’union la plus profonde que nous puissions avoir avec le Seigneur ressuscité ne peut être que spirituelle, elle révèle notre grand désir de le recevoir en nous et d’être unis à lui. Dans ses effets, la communion spirituelle est identique à la communion sacramentelle, bien que cette dernière soit préférable lorsqu’elle est possible. Concrètement, elle prend la forme d’une prière de désir, dont plusieurs formules existent (cf. annexe n°4), récitée au moment de la communion.

En conclusion, et comme le Christ le disait à la Samaritaine, nous sommes invités, cette années à vivre Pâques « en esprit et en vérité », de manière spirituelle et en communion les uns avec les autres, car si nous sommes tous intimement unis au Christ, nous sommes tous intimement unis entre nous par Lui et en Lui. Que ce Triduum tout à fait inhabituel soit cependant pour nous l’occasion de vivre plus intensément et de manière renouvelée notre proximité avec le Seigneur qui nous sauve par sa Croix.

Bonnes et Saintes fêtes de Pâques.

 

ANNEXES

NUMERO 1 : PROPOSITION DE TEXTES A MEDITER.

La patience de Dieu (Luc 13, 6-9)

Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n’en trouva point. Alors il dit au vigneron: Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point. Coupe-le : pourquoi occupe-t-il la terre inutilement? Le vigneron lui répondit: Seigneur, laisse-le encore cette année; je creuserai tout autour, et j’y mettrai du fumier. Peut-être à l’avenir donnera-t-il du fruit; sinon, tu le couperas.

 La brebis et la drachme perdues (Luc 15, 1-10)

Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s’approchaient de Jésus pour l’entendre. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant: Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux. Mais il leur dit cette parabole : Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve? Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu’elle en perde une, n’allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la retrouve? Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue. De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.

Le fils prodigue (Luc 15, 11-32)

Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Étant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était. Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d’entrer. Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras! Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ; mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé.

La femme adultère (Jean 8, 1-11)

Jésus se rendit à la montagne des oliviers. Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S’étant assis, il les enseignait. Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère, et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée? Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.

Le bon larron (Luc 23, 33.39-43)

Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à droite, l’autre à gauche. L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant: N’es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous! Mais l’autre le reprenait, et disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.

Psaume 50

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,selon ta grande miséricorde, efface mon péché.Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait.

Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.
Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.
Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.
Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; *
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.
Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; *
alors on offrira des taureaux sur ton autel.

NUMERO 2 : EXAMEN DE CONSCIENCE

Face à Dieu, nous ne pouvons nous présenter qu’en vérité. Face à son amour, nous ne pouvons nous sentir que petits et faibles mais cependant aimés. Nous désirons être avec Lui, nous désirons L’accueillir dans notre existence, et Le suivre dans tous les instants de notre vie.

Sa parole, son exemple nous stimulent, nous encouragent, mais nous sommes faibles.

Seigneur aide-moi, Seigneur pardonne-moi. J’ai péché contre toi, j’ai été négligeant dans la reconnaissance que je te dois pour ton amour et ta bonté. Je n’ai pas toujours été fidèle dans la prière, dans ma participation à la messe dominicale, dans ma contribution à la vie de l’Eglise.

Seigneur pardonne-moi !

Seigneur, je n’ai pas toujours vécu le commandement d’amour envers les autres comme Tu me le demandes. Je pense souvent à moi, mais pas suffisamment aux autres. Je n’ai pas été un témoin de ton amour, par mon manque de charité, mon manque de compassion, mon manque d’attention. J’ai même été complice du mal succombant à l’égoïsme, à la jalousie, à la médisance, à l’envie.

Seigneur pardonne-moi !

Seigneur, je ne suis pas à la recherche de la sainteté comme tu me le demandes. Je n’essaie pas de grandir, mais je me complais dans une inertie, une médiocrité, dans de mauvaises habitudes, dans des excès, dans le découragement ou la colère que je ne veux pas toujours reconnaître. Aide-moi à être celui que tu veux que je sois, et que je veux être. Aide-moi à voir ce qui doit concrètement changer dans ma vie ?

Seigneur pardonne-moi !

 NUMERO 3 : ACTE DE CONTRITION

 Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé, parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte Grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence

  NUMERO 4 : PRIERES POUR LA COMMUNION SPIRITUELLE

1) Mon Jésus, je crois que vous êtes ici présent dans le Saint-Sacrement. Je vous aime par-dessus tout chose et je désire ardemment vous recevoir dans mon âme. Puisque je ne puis, à cette heure, vous recevoir sacramentellement, venez au moins spirituellement dans mon cœur. Comme si vous y étiez déjà présent, je vous adore et tout entier je m’unis à vous. Ne permettez pas que je me sépare jamais de vous. Jésus, mon bien, mon doux amour, enflammez mon cœur d’amour, afin qu’il brûle toujours d’amour pour vous. Chérubins, Séraphins qui, adorez Jésus au Saint-Sacrement, nuit et jour, priez pour nous et donnez-nous la sainte bénédiction de Jésus et de Marie. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

2) À tes pieds, ô mon Jésus, je m’incline et je t’offre le repentir de mon cœur contrit qui s’abîme dans son néant et Ta sainte présence. Je t’adore dans le Saint Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t’offre. En attente du bonheur de la communion sacramentelle, je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, pour la vie et pour la mort. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort. Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Amen.

 

 

méditation du mardi 07 avril

par le père Christian Panouillot

« A partir de cette heure là, le disciple la pris chez lui »

Marie, Mère de Jésus et Mère de Dieu. Marie après Cana ...

Une promenade en bonne compagnie est plus facile que de l’accomplir seul. Nous pouvons non seulement nous entretenir sur tel ou tel propos mais nous pouvons trouver dans le rythme de l’autre, une énergie pour notre propre démarche.
Alors que nous cheminons les uns et les autres, seul ou en famille, en communauté, et que nous progressons plus en avant dans le mystère de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus, prenons Marie comme Mère. Le chapelet est médité depuis Lourdes avec plus de ferveur en ce temps d’épidémie, pour puiser dans les mystères de la vie du Sauveur, une plus grande communion avec Lui et sa mère.
Alors que notre vie semble plus fragile, plus vulnérable, nous avons la grâce de pouvoir méditer dans un contexte totalement inédit le drame de la Passion du Sauveur et sa Sainte Résurrection.
La Vierge Marie, choisie par Dieu par qui son Fils éternel pourrait prendre chair s’est donnée à sa mission jusqu’à la naissance de l’Église puisqu’elle était présente au cénacle lors de la Pentecôte.
Pourquoi ne pas marcher avec Marie sur ce chemin du Calvaire ? Elle nous aidera à entrer avec des sentiments de compassion vis à vis de l’amour que nous a manifesté son divin Fils. Prendre Marie dans nos maisons, chez nous, comme Mère est la volonté du Sauveur lui-même, comme nous pouvons le lire dans l’Evangile de st Jean.
« Près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère: «Femme, voici ton fils.» Puis il dit au disciple: «Voici ta mère.» Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (19,25-27)
Nous avons à travers ces lignes la dernière volonté de Jésus, alors qu’il a enduré le supplice, le crucifiement, il nous donne sa Mère, et donne à Marie la mission d’être Mère de l’humanité.
« Il l’a pris chez lui » « La traduction littérale est beaucoup plus forte ; on pourrait plus ou moins la rendre comme ceci «  il l’accueillit dans ses biens – il l’accueillit dans son milieu de vie intime » J. Ratzinger.

Marie prend soin du disciple, comme elle deviendra la Mère de tous les vivants.
Cette remarque de Benoit XVI rejoint l’évangile de Canna où Marie demande aux serviteurs non seulement d’écouter mais d’exécuter les paroles de son fils : « faites tout ce qu’il vous dira ». (Jn 2,5)
Accomplir la volonté du Père voilà le bonheur du chrétien, au lieu d’écouter son ego.
Que Marie nous accompagne les uns et les autres dans notre chemin de foi et nous protège, et qu’à l’heure suprême, qu’elle nous assiste pour nous conduire à son Fils.

Une prière à Marie :

« Vierge sainte, au milieu de Vos jours glorieux, n’oubliez pas les tristesses de la terre. Jetez un regard de bonté sur ceux qui sont dans la souffrance, qui luttent contre les difficultés et qui ne cessent de tremper leurs lèvres aux amertumes de cette vie. Ayez pitié de ceux qui s’aimaient et qui ont été séparés. Ayez pitié de l’isolement du cœur. Ayez pitié de la faiblesse de notre foi. Ayez pitié des objets de notre tendresse. Ayez pitié de ceux qui prient, de ceux qui pleurent, de ceux qui tremblent. Donnez à tous l’espérance et la paix. Amen »  Abbé Henri Perreyve

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Pietà, Chapelle Notre Dame de Lorette à Conliège

Un chant à Marie :

Méditation de carême 2020, troisième partie, mon rapport personnel à l’eucharistie

Au cours de ce temps de Carême, un certain nombre de propositions avaient été programmées sur le Doyenné, notamment une soirée d’enseignement sur l’Eucharistie dans chacune des paroisses. Du fait des circonstances, seule celle prévue à l’église de Crançot a pu avoir lieu avant le confinement.

Le Père William vous propose de suivre cet exposé sur l’Eucharistie par le moyen de trois vidéos. Elles ont pour but de vous permettre, pendant trois jours, d’approfondir ce grand sacrement qu’est l’Eucharistie et de vous préparer à vivre plus intensément le Triduum pascal. La première vidéo évoquera l’Institution de l’Eucharistie, la seconde, le Mystère de la foi, et la troisième invitera à réfléchir sur notre rapport personnel à l’Eucharistie.

Méditation de carême 2020, deuxième partie, le Mystère de la Foi

Au cours de ce temps de Carême, un certain nombre de propositions avaient été programmées sur le Doyenné, notamment une soirée d’enseignement sur l’Eucharistie dans chacune des paroisses. Du fait des circonstances, seule celle prévue à l’église de Crançot a pu avoir lieu avant le confinement.

Le Père William vous propose de suivre cet exposé sur l’Eucharistie par le moyen de trois vidéos. Elles ont pour but de vous permettre, pendant trois jours, d’approfondir ce grand sacrement qu’est l’Eucharistie et de vous préparer à vivre plus intensément le Triduum pascal. La première vidéo évoquera l’Institution de l’Eucharistie, la seconde, le Mystère de la foi, et la troisième invitera à réfléchir sur notre rapport personnel à l’Eucharistie.

Méditation de carême 2020, première partie, l’Institution de l’Eucharistie

Au cours de ce temps de Carême, un certain nombre de propositions avaient été programmées sur le Doyenné, notamment une soirée d’enseignement sur l’Eucharistie dans chacune des paroisses. Du fait des circonstances, seule celle prévue à l’église de Crançot a pu avoir lieu avant le confinement.

Le Père William vous propose de suivre cet exposé sur l’Eucharistie par le moyen de trois vidéos. Elles ont pour but de vous permettre, pendant trois jours, d’approfondir ce grand sacrement qu’est l’Eucharistie et de vous préparer à vivre plus intensément le Triduum pascal. La première vidéo évoquera l’Institution de l’Eucharistie, la seconde, le Mystère de la foi, et la troisième invitera à réfléchir sur notre rapport personnel à l’Eucharistie.

Méditation du mardi 24 mars

par le père Christian PANOUILLOT

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Une mise en quarantaine, un rebondissement à la mi-carême.

Nous sommes entrés en quarantaine, « restez chez vous », tel est l’ordre avec des dérogations pour des raisons de stricte nécessité. Nous sommes à la maison seul, en famille, depuis une semaine déjà. Des neuvaines sont organisées, les Messes sont célébrées et retransmises, des téléphones sont donnés pour prendre des nouvelles, pour s’entraider. Nous portons les malades et le corps soignant dans notre prière vers Dieu, Père de toutes miséricordes.

Nous étions cependant déjà entrés en quarantaine, comme chaque année, mais l’épidémie lui donne une plus grande radicalité.

Le carême (qui veut dire quarantaine) est un temps de préparation qui aboutit à la Nuit Pascale. Dans le silence de nos églises obscures s’avance le cierge pascal « Lumen Christi » (lumière du Christ) en trois fois. Les catéchumènes font profession de foi et sont baptisés. Les baptisés renouvellent leur Foi en Dieu, le Père, le Fils, et le Saint Esprit, et renoncent au Mal. Puis c’est aussi la Communion Eucharistique avec le Pain nouveau consacré durant cette messe. Tout est nouveau, et il nous entraine au renouveau.

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Cette mise en quarantaine est une invitation à reconsidérer tout ce qui nous semblait important ou primordial dans notre vie. Et lors de l’Evangile du mercredi des cendres, qu’avons nous entendu ?

 

 

« Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra »(Math 6,..)

Jésus aussi nous donne cette consigne de rentrer non dans la maison, mais dans notre maison, d’entrer dans notre coeur, d’entrer dans notre intériorité pour prier le Père. La prière consiste à se retirer du monde qui nous entoure pour se mettre en présence du Père, à l’image de son Fils qui lui aussi se retirait pour prier son Père. Se mettre en présence de Dieu et se laisser habiter par l’Esprit saint est un exercice de toute une vie. Revenir au silence pour intérioriser la Parole de Dieu afin qu’elle soit réellement marquée dans notre intelligence, dans notre coeur, et qu’elle demeure sur nos lèvres.

Cette prière s’appelle l’oraison mentale. St François de Sales la définit comme étant « une amoureuse, simple et permanente attention de l’esprit aux choses divines » (Traité de l’amour de Dieu )

 

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La Vierge Marie est un exemple de contemplation des mystères de la vie de Jésus pour nous, car à plusieurs reprises, st Luc nous dit « Elle conservait toutes ces choses et les méditait dans son coeur » ( vous pouvez vous reportez à la crèche Lc 2,22  lors du recouvrement de Jésus au temple ( LC 2, 41-52) ) (vous pouvez lire ces textes).

 

 

 

Les disciples eux-même demandent à Jésus de leur apprendre à prier (Lc 11,1)

voici quelques textes supplémentaires :

Maria Valtorta (http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta04.htm)

 » Sois-en bien sûr, Marie : dans la joie comme dans la douleur, dans la paix comme dans la lutte, notre âme a besoin de se plonger tout entière dans l’océan de la méditation pour reconstruire ce qu’abattent le monde et les vicissitudes de la vie et pour créer de nouvelles forces pour s’élever toujours davantage. En Israël, nous usons et abusons de la prière vocale. Je ne veux pas prétendre qu’elle est inutile et mal vue de Dieu. J’affirme pourtant que l’élévation mentale vers Dieu est beaucoup plus utile à l’âme. Par la méditation, nous arrivons à prier réellement, c’est à dire à aimer, en contemplant la divine Perfection et notre misère, ou celle de tant de pauvre âmes, non pas pour les critiquer, mais pour les plaindre et les comprendre, et pour remercier le Seigneur qui nous a soutenues pour nous empêcher de pécher, ou nous a pardonné pour ne pas nous laisser par terre. car pour que l’oraison soit réellement parfaite, elle doit être amour. Autrement, c’est une agitation des lèvres d’où l’âme est absente.  »

Dans l’Imitation de Jésus-Christ  de Thomas a Kempis (https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Imitation/index.html)

« 1. Jésus-Christ: Mon fils, écoutez mes paroles, paroles pleines de douceur, et qui surpassent toute la science des philosophes et des sages du monde.

Mes paroles sont esprit et vie, et l’on n’en doit pas juger par le sens humain.

Il ne faut pas en tirer une vaine complaisance, mais les écouter en silence et les recevoir avec une humilité profonde et un ardent amour.

2.Le fidèle: Et j’ai dit: Heureux celui que vous instruisez, Seigneur, et à qui vous enseignez votre loi, afin de lui adoucir les jours mauvais, et de ne pas le laisser sans consolation sur la terre. »(Imitation de Jésus Christ, Livre troisième, verset 1 & 2)

Quelques pistes d’orientation pour éclairer notre conscience :

  1. Peut-être que cette quarantaine peut nous permettre de prendre conscience de ce qui nous empêche de nous recueillir, de prendre le temps de nous mettre en présence du Seigneur dans le secret de nos coeurs ?

2.Peut-être avons nous eu des prières où le coeur à coeur avec le Seigneur était profond ? Est-ce que je reviens sur ces expériences fondamentales pour ma vie chrétienne ?

  1. Qu’est-ce qui dans ces textes est parlant pour moi ?
  2. Est-ce que je pense à faire des visites au St Sacrement, physiquement ou en esprit ?
  3. Qu’est-ce qui m’empêche de goûter le silence intérieur avec le Seigneur ?

 

Si vous le souhaitez échanger voici mon adresse mail et nous aviserons de ce qui est le plus confortable pour vous : christian_charles@mac.com

 

 

 

 

carême un temps privilégié pour la prière

parmi les différentes propositions faites par le doyenné de Lons pour le carême, il y a les temps de prière avec le CCFD dans les paroisses des Coteaux de Seille et de st Martin des Vignes.

Il a été décidé cette année d’animer ces temps de prière le jeudi en fin d’après-midi dans les églises qui accueilleront la messe le dimanche suivant. On prend ainsi le temps de « répéter » les chants du dimanche et d’écouter l’Évangile qui sera proclamé tout en s’appuyant sur le livret de carême du CCFD.

la première rencontre eut lieu à Ménetru le Vignoble le jeudi 05 mars, animée par Marie-Gabrielle Fernex de Mongex pour la paroisse et l’équipe du CCFD.

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accueillir une famille Syrienne dans le doyenné de Lons….

Jeudi 27 février dernier à l’espace st Désiré tous ceux qui souhaitaient participer au projet de « couloir humanitaire » se sont retrouvés.

ils ont décidé de se lancer à leur tour dans l’aventure  que le doyenné de Dole et celui de Poligny vivent déjà…

voici ci-dessous les informations que donne Jérôme Vidal, responsable de la solidarité de la paroisse st Désiré.

« Au cours de la rencontre d’hier soir, Benjamin Gaillard,  nous a présenté le projet d’accueil d’une famille réfugiée à Lons,

Une personne du collectif de Dole nous a témoigné de la joie de leur expérience d’accueil d’une famille Syrienne orthodoxe depuis novembre 2019.

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On a eu un partage de questions et d’intérêt pour le projet entre les participants de la rencontre.

Avec des informations concrètes pour le doyenné de Lons:

  • arrivée de la famille prévue pour le mois de mai 2020
  • présentation des différents besoins pour l’accompagnement de la famille: aide administrative, aux déplacements, à l’apprentissage du français, convivialité.
  • une vingtaine de personnes ont manifesté leur souhait d’accompagner la famille
  • un appartement est disponible à la location quartier des Mouillières, les propriétaires sont intéressés par l’accueil de la famille réfugiée,80 m² environ
  • partenariat avec le secours catholique de Lons et ses bénévoles pour le projet

 

Vous souhaitez nous rejoindre, nous vous accueillons volontiers :

prochaine rencontre mardi 17 mars à 20h à Saint Luc »