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Vêpres solennelles de la Toussaint

1 novembre 2024 @ 17h00 - 18h00

Toussaint

Vendredi 1er novembre à 17 h00 à l’abbaye de Baume-les-Messieurs : Vêpres solennelles de la Toussaint avec le chœur grégorien des Ambrosiniens.

 « Comment mieux évoquer la vie de l’abbaye de Baume-les-Messieurs qu’avec le chant traditionnel grégorien qui touche beaucoup de monde et qui est adapté à l’intériorité. Il nous renvoie à toute l’histoire de l’Église et à sa profondeur spirituelle. J’insiste sur le fait que c’est une célébration et non un concert ! » Père William Goyard

Les Ambrosiniens

Qui sont-ils? Cet ensemble grégorien de Dijon en Bourgogne s’est constitué en 1982. Il est placé sous le vocable de saint Ambrosinien, saint évêque arménien. Les Ambrosiniens accompagnent, sur demande, des offices liturgiques dans les paroisses et donnent des concerts spirituels afin de transmettre cet héritage musical vivant qu’est le grégorien, prière chantée de l’Église d’Occident depuis quinze siècles. Depuis 1990 le groupe a approfondi le répertoire cistercien. Il a été parmi les acteurs les plus présents en Bourgogne aux grandes commémorations de l’Ordre cistercien : IXe centenaire de la naissance de saint Bernard, puis de la Fondation de l’abbaye de Cîteaux.

Le chant grégorien

Si son origine reste ignorée, c’est au Ve siècle, sous l’influence des papes et notamment de Grégoire le Grand (à qui le chant grégorien doit son nom), que se constitue à partir de chants ecclésiastiques un répertoire pour toute l’année liturgique. Au milieu du VIIIe siècle, le royaume franc de Pépin le Bref adopte la liturgie romaine. Les chantres romains passent les Alpes et la transmission se fait par oral car les livres liturgiques manuscrits contiennent les textes des chants mais non leur mélodie. Avec Charlemagne et grâce au rôle décisif des monastères, le chant désormais appelé “grégorien” connaît un formidable essor. Au cours du Xe siècle, le répertoire toujours augmenté est copié sur des manuscrits selon différentes notations musicales. La lente introduction au XIe siècle de la portée avec des lignes permet une plus grande précision dans la transmission des mélodies. À la fin de l’époque médiévale, avec l’apparition de la polyphonie s’ouvre pour le chant grégorien une période de déclin progressif. Écarté par la Renaissance et le Protestantisme, abandonné pendant la Révolution, il faut attendre qu’un moine bénédictin et fondateur de l’abbaye de Solesmes, Dom Prosper Guéranger (1805-1875), oeuvre pour sa restauration : c’est à lui que l’on doit la promotion du chant grégorien qui représente désormais une tradition et une continuité.

Les vêpres de la Toussaint

Les vêpres, en général, tirent leurs racines de la tradition hébraïque de la prière du soir. Elles sont souvent chantées en latin, la langue traditionnelle de la liturgie catholique. Cependant, elles peuvent également être chantées dans la langue vernaculaire, selon les préférences de la communauté.

Ces vêpres de la Toussaint se déroulent en deux parties distinctes :

  • Les vêpres de la Toussaint : cette partie honore tous les saints, connus et inconnus. Elle inclut des hymnes, des psaumes, et des prières spécifiques pour célébrer leur vie et leur intercession. Les cantiques tels le Magnificat sont intégrés à l’office.
  • Les 1ères vêpres des Défunts : ce sont les moines de Cluny qui sont à l’origine des vêpres des morts. Cette partie est dédiée à la commémoration des fidèles défunts. Elle comprend des prières, hymnes et lectures et se termine par le chant du Salve Regina.

Détails

Date :
1 novembre 2024
Heure :
17h00 - 18h00
Catégorie d’Évènement:

Organisateur

Doyenné
Téléphone
03 84 24 04 44
E-mail
saint.desire@eglisejura.com